Ouille, un p’tit bobo, et là c’est rouge, ça gonfle, ça chauffe…ce sont des réactions normales ! C’est notre organisme qui se défend contre les méchants ! Notre peau et nos muqueuses sont nos barrières, notre bouclier contre les intrus (tout ce qu’on ne voit pas et qui se trouve à l’intérieur du nez, de notre conduit digestif, sur notre peau ...
Le saviez-vous ! en chacun de nous un tunnel existe! Son entrée c’est notre bouche et sa sortie c’est notre … anus. Et ce tunnel, ne nous appartient pas, il n'est pas habité par nos cellules, en fait c’est un hôtel à bactéries (- oui nous sommes tous des AIRBNBs, des chambres d’hôtes quoi de nos bactéries😊-), les bonnes et les mauvaises, dont des virus, qui sont les squatteurs du quartier, de nos cellules ! Et nous avons en nous plus de bactéries que de cellules !
Le microbiote, quézako ?
Il y a le microbiote cutané (sur la peau), le microbiote buccal (dans la bouche), le microbiote intestinal (dans notre colon), l’estomac lui dû à son acidité, n'attire pas les bactéries qui elles aiment plus bas, nos intestins et notre colon. C’est pour ça qu’en cas de reflux gastrique, on a un goût acide qui provient de l’estomac acide pour digérer les protéines. Le sucre c’est dans la bouche que commence sa digestion😊
Bref, tout ça pour dire qu’en cas d’attaque par des méchants, de bactéries ou de virus, ça peut passer par la peau, par la bouche (nourriture et autre), par le nez … et là notre système immunitaire se met en action et passe à la défense. Douleur, Echauffement, gonflement, saignement…c’est un véritable champ de bataille. Il n’en restera qu’un ! enfin, on l’espère.
Donc l’inflammation c’est tous ces symptômes et c’est normal ! c’est notre corps qui se défend.
Le problème est lorsque l’inflammation s’installe…
On dit alors qu’elle est chronique, de bas grade, systémique…
Elle se développe avec :
Le trop assis ! oui, c’est une vraie pathologie de nos jours, c’est la vie sédentaire quoi alors que nous sommes des êtres de mouvement. C’est contre nature de ne pas bouger et rester en mouvement. A moins d’être mort 😉
Le trop de sucre ! La consommation régulière d’aliments AUT (Aliments Ultra Transformés). Ils sont tellement transformés qu’ils se digèrent très, trop vite et vont directement dans notre sang faisant ainsi monter notre glycémie en flèche. Le pancréas se met alors à larguer une hormone, l’insuline en flèche lui aussi, car vite, il faut revenir à l’équilibre, nommée l’homéostasie. Ramener le taux de sucre à un taux normal. L’insuline se sont des petites clefs qui ouvrent notre foie et nos muscles pour stocker le surplus de sucre. Elles commandent notre foie et nos muscles. C’est le sucre stocké devient du glycogène. Néanmoins, quand on mange trop sucré, le foie n’en peut plus, le pauvre, de stocker, wak wak (il crie au secours en marocain) et qu’est-ce qu’il fait il relargue tout dans le sang. Les muscles, pareil !
Les clefs pour ouvrir les portes de nos cellules et y stocker le sucre, clefs qu’on appelle « insuline » deviennent inutiles ! C’est comme si on se retrouve avec plein de clefs et qu’on ne peut pas rentrer chez soi ! c’est ce qu’on appelle l’insulinorésistance. Le sucre qui circule, sont les fameux Triglycérides, qui deviennent circulants dans le sang. Or ils sont censés être transportés par HDL et LDL, les transporteurs, les camions quoi. Or, ces transporteurs ne sont plus fabriqués, il y a un déséquilibre, il y a plus de mauvais cholestérol (LDL) que de bon HDL…(lire mon article sur le cholesterol) et ils les emmènent là où il ne faut pas ! nos artères ! et les bouchent avec formation d’athéromes…
Le saviez-vous ! Le trop d’insuline est aussi à l’origine de pleins autres symptômes : l’acné en est un car l’insuline stimule la production de sébum par les glandes sébacées, un sébum de mauvaise qualité…
Le saviez-vous : le trop d’insuline est aussi à l’origine de la maladie SOPK, car l’insuline boostent la production de testostérone par les ovaires et les glandes surrénales tout en bloquant la formation de transporteurs de la testostérone, la SHBG . La testostérone se trouve libre et va aller dans les ovaires et nuire aux follicules et les empêcher d’arriver à maturation pour larguer les ovocytes… crée tous les pbs SOPK qu’on connait hirsutisme, infertilité…
Le saviez-vous : le sucre est partout, le sucre caché est encore plus insidieux car on ne le reconnait pas. Il se cache derrière des noms scientifiques imprononçables par nous le commun des mortels !
Le sucre est un conservateur utilisé par l’industrie agroalimentaire depuis qu’une étude a diabolisé le gras (qui était avant conservateur le plus usité). Mais voilà, il fallait trouver un coupable, et ce sont les Américains qui après des crises cardiaques à répétition dont avait souffert leur peuple y compris leur président de l’époque, il voulait absolument révolutionner la pyramide alimentaire et surtout vendre plus de sucre. Car c’était financé par l’industrie du sucre tout ça, hé oui 😊 Donc, ils avaient diligenté une équipe de chercheurs, pour faire la fameuse étude des 7 pays : on avait choisi 7 pays dont la France et il fallait prouver que c’est le gras l’ennemi à abattre. La France ne permettait pas d’affirmer ça car on y mangeait gras mais on y recensait aussi moins de crises cardiaques : c’est le fameux « French Paradoxe ». Manger trop gras, trop sucré…aie aie et pourtant le gras c’est ce qui recouvre toutes nos cellules, la membrane "phospholipidique". Encore faut-il manger du bon gras !
Trop de stress ! car le repos, le vrai celui qui vous régénère, il est où ? Depuis l’invention de la lumière, nous courons comme des serpents sans tête, sans savoir s’arrêter. Regarder l’ours, il hiberne. Nous avons besoin de repos. Pour ça il faut savoir s’extirper du brouhaha par la méditation, prendre le temps d’être ! Ma mère me disait chaque jour au moment de la sieste une phrase qui aujourd’hui résonne en moi « laisse-moi écouter mes os ». Ça voulait tout dire…
Les dettes de sommeil ! Notre 4eme élément est le sommeil. En passant, vous connaissez les 3 autres ? …allez je vous le dis 😉 l’eau, l’oxygène et la nourriture. Bref, le sommeil est vital. C’est quand on dort que notre cerveau se répare. Imaginez nos neurones 10% de notre système nerveux qui toute la journée sont sollicités. Quand on dort le reste 90% sont nos cellules gliales qui sont en quelque sorte leur nounous. Donc, c’est quand les enfants dorment que les mamans, nounous ont la paix et peuvent faire le grand nettoyage à grand seau d’eau. C’est quand les enfants sont hors de champs, qu’elles peuvent s’occuper du ménage, elles rangent dans les tiroirs les informations qu’il faut retenir, jettent celles qu’il ne faut pas, elles font le tri…du coup quand on ne dort pas, elles n’ont jamais l’occasion d’effectuer ce travail de RESET.
Notre cerveau devient encombré de déchets, toxines, et il devient inflammé lui aussi. Qui dit inflammation, dit douleurs, dépression, manque de concentration (normal il n’y a pas, il n’y a plus, de place), … Quand on recasse des traumas ou chocs émotionnels sans arrêt, ça nous empêche de nous reposer, de dormir…et la boucle est bouclée .Idem des émotions refoulées créent une boule dans notre estomac et nous contracte de l’intérieur. Des contractions qui à répétition font mal et se transforment en tumeurs. Voire cancer
l'épigénétique ! Et notre environnement ?! Dis-moi qui tu fréquentes je te dirais qui tu es 😊 là je parle des expositions aux polluants environnementaux : tabagisme, médicaments, pesticides, conservateurs, métaux lourds, etc.
Un microbiote appauvri ! Notre microbiote dont j’ai parlé plus haut est censé nous défendre et tout et tout eh ben quand on ne le nourrit pas convenablement, on crée un déséquilibre. On héberge plus de mauvaises bactéries que de bonnes or elles doivent coexister avec un équilibre (l’homéostasie). Les mauvaises bactéries, les virus deviennent la majorité et c’est source d’infections à répétition. Et ce déséquilibre de notre flore intestinale est ce qu’on appelle la dysbiose intestinale. Les méchantes sont en surnombre comme la pylori bacter, cette bactérie qui fait des trous dans notre barrière intestinale (muqueuse censée protéger notre soi du non soi), créant des ulcères. Du coup, c’est porte ouverte à tous, les virus entre autres, …
L’alimentation anti-inflammatoire
Comment reconnaitre les symptômes
Fatigue
Brouillard cérébral
Troubles digestifs, microbiote perturbé (dysbiose), perméabilité intestinale
Angoisses, dépression, stress chronique
Troubles métaboliques/déséquilibre glycémique / Acnée
Surpoids, obésité, résistance à la perte de poids
Système immunitaire affaibli
L’inflammation de bas grade qui s’installe sur le long terme est associée à des perturbations métaboliques importantes, et joue un rôle clé dans le développement et la progression des maladies de civilisation (maladies auto-immunes, cardio-vasculaires, métaboliques comme l’obésité et le diabète/Acné/SOPK, dégénératives et neuropsychiques).
Le saviez-vous ! le stress oxydatif est vecteur de l’inflammation chronique.
L’oxygène est essentiel pour notre respiration. Malheureusement, en respirant, il y a formation de radicaux libres. Lesquels endommage sur le long terme les cellules, les protéines et l’ADN. Le stress oxydatif
Alimentation AI
Il s’agit d’incorporer ces aliments pour leurs propriétés AI :
les polyphénol : Le resvératrol, issu principalement de la peau de raisin, est un antioxydant cardioprotecteur.
Les Lignanes possèdent des vertus antioxydantes et phyto-estrogéniques. Les graines en contiennent, comme celles de lin qui régulent le transit intestinal et le taux de cholestérol sanguin, notamment le niveau du cholestérol-LDL.
Les Cur-cuminoïdes : les rhizomes de curcuma et de gingembre en font partie. Ils aident à ralentir le processus inflammatoire et sont efficaces en cas d’inflammation gastro-intestinale. Peu biodisponibles à l’état brut, il faudra les associer avec d’autres épices ou avec des huiles essentielles pour optimiser leurs bienfaits.
Enfin, il sera judicieux de consommer des aliments précurseurs de nos antioxydants endogènes (c’est-à-dire naturellement présents dans notre organisme) comme le fameux glutathion : avocats, épinards, endives et asperges, afin de préserver au mieux notre capital de départ.
Conseils d’hygiène de vie anti-inflammatoire
Planifier 20 à 30 minutes d’activité physique tous les jours :
Prendre le temps d’être : Respirer, et le faire en pleine conscience, se coucher de bonne heure, faire de la méditation en pleine conscience ou du yoga, écrire pour libérer les tensions ou les émotions de la journée, voire ne rien faire du tout !
Trouver l’émerveillement et la beauté dans les petites choses de la vie
En pratique
Les fruits et légumes pour leur teneur en antioxydants, oignon rouge, chou rouge, fruits rouges, légumes verts, courge, carotte, betterave, radis, etc.
Huiles riches en oméga-3 : 3 fois par semaine les petits poissons gras de début de chaîne alimentaire comme la sardine, le maquereau, l’anchois. Les sources végétales d’oméga-3 sont les algues, les noix de Grenoble, les graines de lin fraîchement moulues, celles de chia, la mâche, le pourpier. Consommer 2 cuillères à soupe tous les jours d’huile de lin, de cameline ou de chanvre, de préférence de qualité biologique, vierge et de première pression à froid. Ces huiles doivent être conservées au frais après ouverture et consommées à froid sur les aliments tièdes, jamais chauds.
Vitamine C : cassis, persil, poivron rouge, chou frisé, kiwi, fraise, agrumes, brocoli.
Cuisiner avec des épices et condiments : ail, thym, cumin, cannelle, coriandre, curcuma, gingembre, noix de muscade, origan, poivre noir, poivre de Cayenne et sumac
Soin de son microbiote : aliments lactofermentés ou faire des cures de prébiotiques et probiotiques.
Réduire ou éviter les aliments les plus pro-inflammatoires : viande rouge, charcuteries, farines raffinées, sucres ajoutés, aliments industriels ou ultra-transformés.
La phytothérapie et les compléments alimentaires peuvent être de vrais alliés pour réduire l’inflammation de bas grade.
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