Tamarin : tout savoir en 2 minutes sur ce fruit venu d’Afrique
- Miss Naturopathy
- 12 juin
- 4 min de lecture
En cela tout le monde est d’accord 😊


Les tamarins sont les fruits d'un arbre, le tamarinier.
Le tamarinier est le nom de l’arbre
qui porte les tamarins.
Ce sont des arbres majestueux, imposants, au tronc court et solide. Les tamariniers dépassent régulièrement les dix mètres de haut, et peuvent atteindre jusqu’à près de 25 mètres !
Pour commencer, c’est le souk 😉
Car Il existe 2 autres arbres, qui usurpent ce même nom « tamarin», voire même un singe, qui s’appelle « tamarin » hé oui, et une ville par dessus le marché 😊
L’original, le vrai tamarinier se prénomme « roulement de tambour svp 😊 Tamarindus indica, le tamarinier est son petit nom.
Il donne le fruit. Il est originaire d’Afrique de l’Est. Ce sont les arabes, qui en le découvrant la première fois, l’ont appelé ainsi « tamar hindiyy ». Pas étonnant, car en ouvrant la coque, ils découvrirent un fruit, plutôt une pulpe qui ressemble comme deux gouttes d’eau à de la datte, « tamar » en langue arabe. Et quand on connait l’importance de la datte, « tamar » en arabe, dans la culture arabe, on n’est guère étonné de voir leur engouement.
Vient ensuite un premier coupable de notre déroute, un arbre originaire de Madagascar (son nom malgache est Vavandrika).
aussi connu sous le nom de Vangueria madagascariensis. C’est L’appelation tamarinier des Indes qui est donc plutôt déroutante !
Et voilà qu’un autre arbre sur l’île de la Réunion, originaire de la région d’Amérique Centrale/Nord de l’Amérique du Sud,
qui se prénomme lui aussi Tamarin d’Inde, à savoir le Pithecellobium dulce. Or cet arbre n’est pas plus originaire d’Inde que le précédent tamarinier d’Inde.
Résultat, on a 3 arbres qui se disputent le même nom, un singe et une ville !
Tamarindus indica
Vangueria madagascariensis
Pithecellobium dulce


Et pour couronner le tout, il y a même un singe, à l’apparence d’un sage asiatique, qui s’appelle lui aussi Tamarin !
Voire une ville sur l’île Maurice qui s’appelle aussi « Tamarin »
T’en as pas marre hein …Tamarin 😉
Tu t’marres hein 😊
Un peu d’histoire
Le tamarinier vient du nom latin : Tamarinus indicus (on vient de le voir!)
tamar hindi, tamarindi, tamer hindy – ne sont que des appellations données par les arabes. Eux l’utilisaient depuis longtemps car très répandu en Afrique de l’Est.
Ensuite les croisés l’ont importé en Europe et en Amérique du Sud depuis la conquête de l’Amérique que l’on croyait l’Inde, Ah sacré Christophe colomb!
Ensuite, le tamarinier s’est installé depuis si longtemps et si bien en Inde qu’on l’en a cru originaire, alors que là n’est pas sa réelle provenance. Son fief natal se situe plutôt du côté des régions sèches d’Afrique de l’Est
En Asie, son implantation est répandue et même très fortement dans des pays comme le Laos, la Thaïlande, l’Inde ou encore Sri Lanka.
et si d'abord on parlait de ses atouts en santé naturelle
La tamarin possède de nombreuses vertues dans la les sphères digestives, urinaires, buccale et cutanée.. Il a des propriétés laxatives, digestives, antiseptiques, hépato-protectrices, stomatologiques et cicatrisantes.
Digestive : le tamarin stimule l’excrétion de bile vers l’intestin
Il lutte contre la constipation, la dysenterie, les ulcères, les ballonnements, les flatulences. Il facilite aussi la digestion et régules les fonctions gastriques.
Pour les femmes enceintes, le jus de tamarin aide à calmer les nausées du premier trimestre.
Buccale : Antifongique, antiparasitaire
dont le Candida Albicans
Digestive et urinaire : Protège foie et reins
en prévenant les calculs et infections grâce à ses propriétés antiseptiques
Cutané : anti-infectieux
grâce à son effet anti-infectieux, il nettoie les plaies, dermatoses infectées,
Expectorant
des des voies respiratoires
Antioxydant
grâce à l’acide tartrique et lutte contre les radicaux libres qui accélèrent le vieillissement cellulaire
Buccale : effet Cicatrisant
il traite les gingivites, les aphtes et préserve la flore bucco-dentaire
Un peu de botanique
Étonnamment, cet arbre il fait partie de la famille des fabacées, c’est à dire des plantes légumineuses. Il a donc toute sa place avec le soja, les haricots, les pois, les lentilles, … Or, une des grandes caractéristiques des légumineuses est leur haute teneur en protéines, tous les végétariens vous le diront. D’où son rôle capital dans l’alimentation humaine.


Les feuilles du tamarinier sont alternes.
Chaque feuille est composée d’une dizaine de foliole qui vont par paire. Ces feuilles ont la particularité de se refermer la nuit venue, c’est magnifique.
La fleur de tamarinier rappelle du fait de son élégance la beauté de l’orchidée.
Cassons la coque de ce fruit à l’allure de grosse cacahuète et regardons de plus près ce qui se cache à l’intérieur.
Je vous le disais, ce fruit est le sosie de la datte.

C’est gluant, brun sucré quand c’est mûr mais surtout le petit plus par rapport aux dates, c’est son goût acidulé.

Il s’agit en fait d’un sel absolument analogue à la crème de tartre », duquel, en grande partie, le tamarinier tire cet agréable goût sucré acidulé et qui fait de lui, par ses feuilles et sa pulpe, une matière médicale efficacement rafraîchissante et désaltérante, ce qui en cas de fièvre ardente convient fort à propos. Le tamarin fut l’un des purgatifs doux à la mode durant les XVIIe et XVIIIe siècles, avant que de tomber dans l’oubli.
les Anglais et la Worcestershire sauce
Les Anglais conservent le tamarin sous la forme d’un condiment que les amateurs de brunch connaissent bien, la Worcestershire sauce.

Analyse nutritionnelle
Lorsque on analyse la pulpe d'un tamarin, on constate qu’elle contient
- Une forte proportion de sucres, plus précisément des monosaccharides comme le fructose (20 à 40 %)
- Et presque la moitié moins d’acides organiques variés (10 à 18 %), ce qui confère à cette pulpe un goût mêlant le doux à l’acide. Voici quels sont ces acides : lactique, formique, acétique, malique, tartrique, citrique, nicotinique, succinique…
- De l’amidon
- De la pectine,
- il est bon d’ajouter encore des sels minéraux (dont pas loin d’1 % de potassium), de grosses quantités de vitamine C, et enfin quelques traces d’essence, avec des molécules aromatiques telles que la pyrazine et le cinnamate d’éthyle.
- Un principe gommeux très abondant,
- Une huile douce,
- et le lupéol, dont l’un semble doué d’intéressantes propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses.
Quant aux graines, elles sont bourrées
- de sucres (polysaccharides : 65 à 70 %),
- de protéines (15 à 20 %)
- et de lipides (3 à 7 %).
Crédit photo :
sur pexel, merci à
aditya bhatia
The Raj
Tanya Dransfield
Hamza Awan
RUIQING BI
novianadss
Site : passeportsanté
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